Lancement du livre « Carcasse » de Normand Rajotte

Lancement du livre « Carcasse » de Normand Rajotte

Les Rencontres de la photographie en Gaspésie sont heureuses d’annoncer la parution du livre « Carcasse » de Normand Rajotte, publié conjointement par les Éditions Escuminac (la maison d’édition des Rencontres) et Diaphane Éditions (France). Le lancement aura lieu le jeudi 23 mars 2023, de 17 h à 19 h, au Café-Bar de la Cinémathèque québécoise, à Montréal.

Depuis plus de 20 ans, Normand Rajotte scrute une forêt au pied du mont Mégantic. Il y observe et photographie les signes de changement, de l’avancée de la végétation aux traces laissées par l’activité animale. Témoin des lieux, il en capte les indices de présence et rend compte de son expérience. « Carcasse » est une de plusieurs séries de photos qu’il y a réalisées. Ses explorations s’y poursuivent.

Sous la forme d’un récit, le livre nous fait voir en forêt un cycle immémorial de vie animale enregistré par des caméras de surveillance, aux captations desquelles s’ajoutent des prises de vue réalisées par l’auteur.

Un 23 avril, vu d’un chemin forestier, un corbeau s’envole d’une pinède, un morceau de chair pendant au bec. Sur place, au centre du boisé, gît la carcasse à demi dévorée d’un cerf, la proie récente de coyotes. Deux caméras de surveillance capteront la suite des événements.

Images enregistrées du 23 avril 2015 au 14 mars 2016 au pied du mont Mégantic, dans le sud-est du Québec

Le livre « Carcasse » sera en vente après le lancement à la Librairie Le Port de tête, à Montréal, à la Librairie Liber, à New Richmond, et en ligne sur leslibraires.ca.

À propos de l’artiste

Normand Rajotte est un photographe québécois dont l’approche est avant tout intuitive, centrée sur une observation serrée des choses. Cette démarche l’a graduellement amené, au cours de ses itinéraires, à redéfinir son rapport à la nature. Avec le temps, un lien d’intimité s’est créé entre lui et une forêt, au pied du mont Mégantic, qu’il explore depuis plus de 20 ans. L’évolution qu’il y observe va de pair avec sa propre évolution et, de fait, se transpose dans son travail. Le défi, vu les mêmes endroits revisités, est de garder un œil neuf. C’est ainsi que d’une découverte à l’autre, à mesure de ses recherches, de nouvelles pistes apparaissent. Il devient en quelque sorte témoin des lieux et gardien de traces de présences captées par la photographie.